L'année 2025, c'est un peu Noël pour nos psys : l'année de la santé mentale !
On va enfin pouvoir parler de nos petits soucis sans passer pour des foldingues. Et figurez-vous que le télétravail est au cœur du débat.
Attention, je ne dis pas que bosser en pyjama rend forcément schizo, mais il semblerait que troquer le métro contre son canapé ne soit pas toujours la recette du bonheur. Flexibilité, autonomie... oui, mais isolement, stress et invasion de la vie perso... aïe aïe aïe !
Alors, en 2025, on fait quoi ? On se penche sur la question, on en parle, on agit. Parce que si le télétravail est là pour rester, il ne faudrait pas qu'il nous laisse sur le carreau (enfin, sur le canapé).
Les avantages du télétravail pour la santé mentale
Adieu, le stress des transports : plus besoin de jouer des coudes pour monter dans le train ou de slalomer entre les voitures. On gagne du temps et des nerfs.
Vie pro/vie perso : enfin une vraie réconciliation : on peut aller chercher les enfants à l'école sans avoir à poser un RTT, préparer le dîner en même temps qu'on répond à ses mails, ou faire une lessive entre deux réunions
Autonomie et flexibilité : le pouvoir de décider (ou presque) : on travaille quand on veut, où on veut (enfin, dans les limites du raisonnable). On peut faire une pause quand on en a besoin, ou travailler à 3h du matin si l'envie nous prend.
Un bureau sur mesure : on peut enfin créer l'environnement de travail idéal : un fauteuil confortable, une déco inspirante, une température agréable. Bon, après, faut pas s'étonner si on ne veut plus jamais quitter la maison...
Télétravail : la face cachée de la pièce (ou comment devenir une ermite asociale et stressée en pantoufles)
Isolement social : bye-bye les collègues avec qui papoter à la machine à café, les déjeuners entre copines et les afterworks endiablés. Bonjour la solitude, les conversations avec son chien et les repas en solitaire devant Netflix. On se croirait dans un monastère, mais avec le Wi-Fi.
Vie pro/vie perso : on travaille sur la table de la cuisine, on répond aux mails en faisant la vaisselle, on prépare le dîner en même temps qu'on assiste à une réunion. Bref, on devient une pro du multitâche. Sauf qu'à la fin, on ne sait plus où donner de la tête et on finit par mélanger torchons et pochettes.
Charge de travail : on a l'impression de travailler non-stop, on est toujours connectée, on répond aux mails à toute heure du jour et de la nuit. On finit par ne plus savoir quand commence le travail et quand il se termine. Et le burn-out guette, en mode "pilou-pilou".
Manque de communication : les infos circulent mal, les malentendus se multiplient, on a l'impression de ramer à contre-courant. On se demande si on fait toujours partie de l'équipe ou si on est devenu un simple fantôme numérique.
Sédentarité : on passe nos journées assisse devant l'ordinateur, on ne sort plus, on ne fait plus de sport. On finit par se transformer en une version humaine de la patate de canapé. Et notre cerveau commence à ressembler à une vieille télécommande.

Comment survivre au télétravail sans devenir complètement zinzin ?
Un bureau, un vrai : on ne travaille pas sur la table de la cuisine, sur le canapé ou dans son lit (même si la tentation est grande). On se crée un espace dédié, un sanctuaire de concentration.
Des horaires, des vrais : on ne travaille pas 24h/24 et 7j/7 (même si on a l'impression que c'est le cas). On se fixe des limites, on respecte ses horaires (enfin, on essaie) et on déconnecte le soir et le week-end.
Des collègues, des vrais : on ne s'isole pas complètement du monde (même si on en a parfois envie). On garde le contact avec ses collègues, on papote en ligne, on se voit de temps en temps.
Des pauses, des vraies : on ne travaille pas comme une forcenée sans jamais s'arrêter (même si on a l'impression qu'on n'a pas le temps). On prend des pauses régulières, on se lève, on s'étire, on va boire un thé.
De l'aide, de la vraie : on n'hésite pas à demander de l'aide si on se sent dépassée, stressée ou anxieuse (même si on a l'impression qu'on doit tout gérer toute seule). On parle à son entourage, à son médecin, à un professionnel de la santé mentale si besoin.
Alors, prêtes à relever le défi du télétravail sans y laisser sa santé mentale ? Avec un peu d'organisation, de discipline et d'humour, c'est possible !
Pour ma part, j’ai réussi ce pari et aujourd’hui je travaille en freelance , comme assistante digitale, de chez moi et j’apprécie chaque jour cette nouvelle vie !
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